“Paris, Journal de Promenade”
Je vous souhaite la bienvenue, détentrices et détenteurs du carnet d’écriture et de création illustré des splendeurs de Paris. C’est bien ici, et juste plus bas, que vous pourrez continuer l’aventure. Retrouvez mes recommandations et anecdotes quelques lignes plus bas.
Avant-Propos sur Paris
« Paris est toujours une bonne idée » disait Audrey Hepburn. La Ville des Lumières exalte. Aux uns qui vivent ou visitent la capitale française, aux autres qui la portent dans leur cœur loin, ou sans y avoir encore mis le pied, ce carnet vous est dédié.
Au programme : escapades, secrets et gourmandises dans le Paris gris. Et, pour pousser l’aventure dans le vrai Paris, les recommandations et anecdotes écrites par mes soins vous attendent quelques lignes plus bas !
Au sujet de l’auteur
Audrey Kabla, enchantée ! Je suis artiste et autrice parisienne publiée. Avec 20 ans dans le secteur du Luxe, je partage mon expertise du savoir-vivre français dans mon monde entier. Je créé autour des piliers du supplément d’âme : l’art, le luxe et la spiritualité. À la rencontre de ces 3 essentiels, fut conçu avec amour, depuis Montmartre l’intemporel, ce premier carnet. Laissez « Paris, Journal de Promenade » emmener vos créations en balade. Voici l’Edition du Printemps 2023.
Un grand merci à…
Je profite de cet instant pour remercier Dayana Oury pour la relecture et correction des recommandations ci-dessous, ainsi que Virginia Maguet, Jess Cugno, Ines Kharrat et Beatrice Chibane pour leur aide dans la création de la couverture.
UN GRAND MERCI À VOUS ! En espérant que Paris, Journal de Promenade, vous ait conquis, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire positif avec autant de jolies étoiles que possible via Amazon. Merci de votre soutien, de votre temps et de votre amour. Pour nous laisser un commentaire et une super note, c’est ICI !
Anecdotes et Recommandations
Voici les anecdotes et recommandations autour des 77 illustrations de la balade printanière, autour de l’art de vivre, des lieux, de la mode, de la gastronomie, des merveilles iconiques et tendances, majoritairement adorés par les Parisiennes et Parisiens.
Il vous suffit de chercher le nom écrit au bas de l’illustration de votre choix pour trouver le texte correspondant. A noter qu’il vous est possible de télécharger le carnet des anecdotes et recommandations à la fin de cette page sous format PDF et gratuitement.
Place à présent au journal de voyages avec mes favoris sur l’édition du Printemps.
Belle dégustation !
“Montmartre”
Dali, Van Gogh, Dalida, Verlaine, Renoir, Modigliani, Apollinaire, Jacques Prévert ou encore Picasso étaient de fervents adorateurs de Montmartre, appelé le quartier des artistes. Je vous recommande après votre balade au Sacré Cœur, de prendre un café sur la place du Tertre pour observer les peintres et les caricaturistes poser des visages hors du temps sur leurs toiles. Et enfin de descendre déjeuner au Café Mignon, rue Caulaincourt, le quartier général de nombreux artistes et entrepreneurs du quartier, dans une ambiance chaleureuse, healthy et voyageuse.
« Mont des Martyrs », est le plus joli quartier de Paris à mes yeux. Il fut adopté dans le projet du nouveau Paris à la fin du XIXème siècle à l’initiative du Baron Haussmann. Il reste unique dans son essence, tel un village dans Paris, et entretient une grande histoire d’amour avec les artistes d’hier et d’aujourd’hui.
“Croissant au petit déjeuner”
Originaire de Vienne en Autriche, Le croissant aurait été importé en France par la Reine Marie-Antoinette, elle-même originaire de cette ville, en 1770. D’où son nom de viennoiserie. Composée au départ d’une simple pâte levée non feuilletée, ce sont les boulangers parisiens qui transforment la recette pour en faire une référence mondiale. Je vous recommande les croissants de B.O.U.L.O.M (18e) et Carton Paris (10e) ! Quant au petit-déjeuner, on l’appela pendant longtemps déjeuner, pour signifier l’arrêt du jeun : dé-jeuner.
“Tour Eiffel”
La dame de fer vit le jour à la Belle Époque, fin du XIXe siècle en France (1887), période prospère durant laquelle Paris change de couleurs, de taille et de structure. La Tour Eiffel, créée et inaugurée à l’occasion de l’Exposition Universelle, le 15 mai 1889, fut le sujet de critiques et inquiétudes émises par les grands artistes du moment : Garnier, Verlaine, Maupassant etc. D’ailleurs le monument était destiné à être démontée au bout de 20 ans mais il fut sauvé grâce… à la radio. En effet, Gustave Eiffel prouve son utilité scientifique et permet d’y établir les premières liaisons radios. La Tour Eiffel joua d’ailleurs un rôle capital lors de la première guerre mondiale. Elle reste le monument le plus visité au monde. Adulée, elle devient le symbole de Paris.
“Défilé Haute Couture”
Le père de la Haute Couture n’est autre que Charles Worth. Notez que son nom de famille se prononce à la française, comme le souhaitait le premier couturier et “Créateur de mode” de l’histoire.
Dès ses premières collections, il établit les règles et la saisonnalité de la Haute Couture. Il fait porter ses créations par des sosies, celles qu’on nomme mannequins ou top models de nos jours, et invite le monde à admirer ses créations bien vivantes lors d’événements qu’il appelle défilés. Sa femme est son premier sosie.
“Le Marais”
Le Paris originel comme certains aiment l’appeler. Son nom s’inspire des marécages. Avec ses pierres de taille, son style rend hommage à l’élégance parisienne. Le Marais est un quartier plein de vie.
Ambiance éclectique et chaleureuse, des communautés qui se mélangent, s’aiment et se respectent. Parmi les lieux emblématiques que j’affectionne : Le MAJH, la fondation Alaïa, le Parc des Vosges, Breakfast In America, l’Etincelle, Miznon, l’As du Fallafel etc.
“Ratatouille”
Un plat chaud qui se déguste tout au long de l’année, tant sur les transats des plages privées de la Côte d’Azur qu’à Paris chez Miznon. J’apprécie sa simplicité presque sauvage. Sans herbes ni autre cache-misère. Aubergines, poivrons, ail, courgette, tomate et un œuf dur râpé. La douceur de vivre.
“Le Street Art romantique”
Les rues qui rencontrent le Canal Saint-Martin offrent un spectacle détonant de couleurs et de leçons de vie. Ce mural est sans doute mon préféré du quartier tant il est romantique et mystérieux. A retrouver à l’angle de la rue des Vinaigriers.
“Canal Saint-Martin”
Le Canal Saint-Martin incarne l’effervescence des premiers jours du printemps. Les gens affluent pour un moment simple de convivialité. Assis, au bord de l’eau à refaire le monde autour d’un apéro. Mes lieux favoris autour du Canal : Prune, Le Petit Cambodge, La Cidrerie, l’Hôtel du Nord, Mme Shawn, Bricktop etc.
“Les gargouilles”
Fabuleuses et effrayantes sculptures datant du Moyen-Âge, la légende raconte que les gargouilles protègent la ville. Près du ciel, sur les toits des plus beaux monuments, telle Notre-Dame de Paris, elles évacuent l’eau des pluies et décorent les pierres.
“Un après-midi au Jardin des Tuileries”
Être Parisien(ne), c’est aimer les promenades au parc. Le Jardin des Tuileries, qui jouxte le Louvre, fut ouvert au public à la Révolution française. S’asseoir sur une chaise verte et y déguster un Montblanc d’Angelina en regardant les canards sur l’eau et les passants heureux est un Luxe.
“Place Vendôme”
La rumeur dit que c’est la place la plus chère du monde ! Habitée par une multitude de pièces emblématiques de la joaillerie et l’horlogerie, la Place Vendôme inspire le design de montres, bijoux, parfums. Je vous recommande de la visiter le soir venu ou à l’aube !
“La Reine de Naples de Breguet”
Si l’on connaît la réputation de la Suisse en la matière, on ne peut retirer à l’histoire de Paris, le génie de Monsieur Abraham-Louis Breguet. Installé quai de l’Horloge, il créa le mouvement automatique et la somptueuse complication du tourbillon. C’est également lui qui inventa la première montre-bracelet, celle que l’on porte aujourd’hui à nos poignets et qui remplaça la montre de poche. La Reine de Naples lui avait commandé une montre à porter en bijoux en 1810. Il fallut attendre le début du XXème pour que ses innovations soient commercialisées par les autres maisons horlogères. La visite du Musée Breguet situé place Vendôme, au-dessus de la boutique, révèle bien des trésors du patrimoine.
“La Géode”
Les mille facettes de la Villette en font le lieu de rencontre idéal pour les amateurs d’art et de musique, les sportifs en vélos ou en rollers, et les familles. La Géode, monument culturel s’apprécie à chaque visite tant par les activités qu’elle propose que par son architecture. J’aime la prendre en photo aux différentes heures de la journée.
“Un pique-nique aux Buttes-Chaumont”
Dans Paris, mais le calme et la sérénité restent bien rares à trouver. Les Buttes Chaumont me font sortir du quotidien urbain. Univers verdoyant fait de cascades, de monts et de plus d’une centaine d’espèces de plantes et d’arbres différents, le parc vous offre de respirer le grand air. 25 hectares inaugurés en 1867 sous la période Haussmannienne. Je vous recommande la pizza du Rosa Bonheur façon pique-nique et la fameuse gaufre à la chantilly face au lac !
“Quartier chinois à Belleville”
Le XIXème arrondissement accueille depuis plusieurs décennies des restaurants, supermarchés et pâtisseries asiatiques si authentiques qu’elles me rappellent mes découvertes culinaires lors de mes voyages en Asie. Mes 2 endroits gourmands préférés : Tai Yien et Bonjour Pâtisserie
“La Taverne de Zhao”
J’ai découvert La Taverne de Zhao via Instagram. Situé rue des Vinaigriers, la soupe de nouilles de patates douces (vegan) et le dessert au matcha sont mes absolus favoris. A tester entre amis, avec les enfants et en amoureux !
“Beaubourg”
Voici un quartier empreint d’énergies créatives ! J’ai adoré y avoir mes bureaux pendant près de 5 ans. Nous nous rendions régulièrement au dernier étage du centre Georges Pompidou pour admirer la vue de tout Paris, assises, en terrasse au Georges, avec un moelleux au chocolat et un verre de sancerre. Tant de choix pour le déjeuner, parmi mes préférés : Délices de Beyrouth (rue Saint-Martin), le Cavalier Bleu et Bachir.
“La tarte au citron du Loir dans La Théière”
Sa réputation n’est plus à faire. Les initiés à Paris et les locaux ne la présentent plus. Elle incarne Paris. J’adore leur tarte au citron tant dans l’esthétique que dans le goût.
“Jardin du Luxembourg”
J’ai approché l’art visuel pour la première fois dans ce jardin qui accueillait une exposition intime sur l’œuvre du peintre Botticelli. J’avais 18 ans et j’étais chargée de questionner les visiteurs sur leurs impressions. J’ai par la suite beaucoup fréquenté ce jardin, enceinte. Le chant des feuilles qui flottaient au gré du vent, me mettait dans un état méditatif et joyeux.
“Répétition de Ballet à l’Opéra”
Venir à Paris, c’est profiter des plus belles scènes du monde. Ballets, concerts et opéras à réserver au Palais Garnier, à l’Opéra Bastille ou encore à la Philharmonique. Le prix des places démarrent aux alentours de 10 euros seulement, pour une acoustique à faire voyager vos sens.
“L’Hôtel de Crillon”
Sur la place de la Concorde, ma scène historique de cœur, siège humblement le Crillon. Construit sur l’aile d’un hôtel particulier commandé par Louis XV, dans lequel Marie-Antoinette prenait ses leçons de piano, cet établissement est un symbole de l’histoire française. Y aller pour un café.
“Macarons”
Le macaron, pâtisserie traditionnelle française, date du Moyen-Âge La Maison LaDurée, créée en 1930, métamorphose le macaron en le sublimant d’une ganache au milieu des deux coques. Il est souvent associé à Marie-Antoinette depuis le film éponyme avec Kirsten Dunst mais n’avait ni ce look, ni la ganache à son époque.
“Le Moulin Rouge”
C’est le lieu du French Cancan. Né en 1889, à la période de la Belle Epoque, au pied de Montmartre, le Moulin Rouge attire artistes et amoureux du monde du spectacle. Son architecture détonne et anime de joie tout le quartier du boulevard de Clichy. Les fameuses Zizi Jeanmaire (habillée par Saint Laurent) et Joséphine Baker s’y sont produites.
“La Montre molle de Dali”
L’Espace Dali à Montmartre recèle de merveilles « daliniennes » à contempler. La « montre molle » fut pensée par Dali comme l’idée du temps qui passe alors qu’un camembert fondait, sur sa table, au milieu d’un diner festif. Mon artiste surréaliste préféré avec Magritte, Schiaparelli, Manray et bien sur le père fondateur, inspiration du mouvement, Lewis Carroll.
“The Hoxton Paris”
Ouvert en 2017, c’est un lieu convivial avec un service au top. Artistes et entrepreneurs s’y retrouvent tantôt pour travailler, tantôt pour célébrer. Le Vegan burger avec les frites de patates douces est à tomber !
“Prêt-à-porter”
« La parisienne ne fait pas la mode, elle est la mode ». Lorsqu’il est question de prêt-à-porter, je me dois de rendre hommage à Pierre Cardin qui fut le premier couturier à collaborer avec les grands magasins. Démocratiser la couture. Faire de la mode un cadeau.
“L’Hôtel de Ville”
Lieu mythique autour duquel se balader, il est majestueux sous le soleil parisien comme à la tombée de la nuit. Il reste un endroit très spécial pour moi. En CM2, j’y ai reçu le prix de dessin remis par le Maire de la ville, Jacques Chirac. J’y pose toujours un regard émerveillé.
“Gaufre à la chantilly”
La gaufre au sucre glace et à la chantilly, c’est un peu un indémodable des jardins. Après le tour au Carrousel, on la déguste assis sur un banc Davioud. J’ai récemment découvert, grâce à mon amie et autrice parisienne, Rebecca Benhamou, les gaufres à la vanille de la pâtisserie Les Merveilleux de Fred, rue Lepic et place Monge. La quintessence d’un raffinement gourmand.
“Parc Monceau”
Crée en 1852, le Parc Monceau est issu d’un projet nommé « la folie de Chartres ». Un bout de verdure en plein 8ème, la balade y est romantique et mystérieuse. Des trésors cachés, tels que le petit pont des amoureux, vous attendent. Shooting photo, anniversaire, il est le lieu propice des bons moments à partager et à garder.
“Notre Dame de Paris”
Selon moi, le monument le plus emblématique et occulte de Paris. Le repère des alchimistes, la cathédrale s’élève majestueuse dans le ciel parisien. Inaugurée au XIVe siècle après près de deux siècles de construction, elle devrait enfin rouvrir ses portes en 2024.
“Le Panthéon”
Érigé sur la montagne Saint Geneviève au bout de la rue Soufflot, le Panthéon se visite toute l’année. Je garde en souvenir les merveilleuses soirées étudiantes que nous passions au Comptoir du Panthéon, un bistrot typiquement parisien dont le tartare au saumon cru est à tomber !
“Chocolat chaud du Café de Flore”
Certains vous diront que les meilleurs chocolats sont les viennois. Permettez-moi de ne pas acquiescer. Du temps où, le chocolat était ma boisson chaude préférée, je pris plaisir à déguster celui du fameux Café de Flore, lieu mythique des artistes du siècle dernier. Ouvert en 1885, il fut le quartier général de Guillaume Apollinaire, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Paul Eluard, André Breton, Jacques Prévert etc.
“Tour Saint-Jacques”
Les Alchimistes dans Paris sont partout. Datant du XVIème siècle, la légende raconte que la construction de la Tour Saint-Jacques fut financée par Nicolas Flammel, dont parle même l’autrice de Harry Potter. La vue depuis le sommet de la tour est impressionnante. Et pour les plus curieux, je vous recommande les œuvres de Patrick Burensteinas à ce sujet ainsi qu’un souper au restaurant Nicolas Flammel. Réservation obligatoire.
“L’Île Saint-Louis”
Charles Baudelaire y a vécu. Au cœur du 4ème arrondissement de Paris, c’est sans aucun doute l’un des plus beaux joyeux joyaux de Paris. Profiter d’une balade pour découvrir les glaces de Berthillon.
“Les glaces de Berthillon”
Enfant, nous adorions les virées en famille jusqu’à l’Ile Saint Louis pour partager un moment Berthillon. Comme ma grand-mère, je commande toujours les 2 boules : réglisse et praline.
“Soirée estivale aux Invalides”
Parmi les moments les plus incroyables de ma vie parisienne, je compte la soirée aux Invalides pour Carmen, Opéra en plein air. C’est un lieu hors du temps et discret. Très apprécié de la jeunesse, les pelouses qui l’entourent, grouillent de rire et d’apéros dans les après-midis et soirées de beau temps.
“Apéro planche et vin”
Vivre ou visiter Paris, c’est avant tout apprécier le savoir-vivre. En terrasse, bien entourée, je savoure un verre accompagné d’une planche de fromage. Moi qui ne bois presque jamais ni ne consomme de produits laitiers, c’est un moment d’exception au cours duquel les interdits sont permis. Les rires fusent. Quelques cigarettes brûlent. C’est aussi ça, le bon-vivre parisien.
“Ruelle secrète”
Une ruelle secrète, mais où ça ? Et bien un peu partout dans Paris. Ma préférée reste la rue du Chat-qui-Pêche dans le 5ème arrondissement. Datant de 1540, pour l’histoire alchimique de Dom Perlet et de son chat noir qui péchait.
“Balade en bateau Marin d’Eau Douce sur les Quais de Seine”
Le XIXème arrondissement est en pleine effervescence. Je l’ai vu changer et ouvrir déployer ses ailes pour accueillir les bobos parisiens en quête de divertissements. Terrasses, Paris Plage, Pros de la pétanque, tout est là pour se détendre. Les balades en bateau à moteur se font sans permis bateau.
“Musée Carnavalet”
Le Musée Carnavalet, en plein cœur du Marais, est beau et propice à la détente. J’aime redécouvrir l’histoire de Paris sur plusieurs étages. Et j’ai un faible tout particulier pour sa boutique dans laquelle se vendent les meilleurs sablés à l’abricot artisanaux. Il a rouvert en 2021.
“L’As du Fallafel”
C’est bien ici. Oui, là où les gens tiennent bon le temps de la queue sans perdre patience, tant l’odeur présage d’un agréable moment. L’As du Fallafel, pilier gastronomique du Marais, reste un indémodable qui ne déçoit jamais. Ce que j’apprécie tout particulièrement est de voir le gérant, toujours à l’accueil, tel le chef d’orchestre de nos meilleures dégustations. Du cœur à l’ouvrage et de l’amour en pita.
“L’Hôtel Amour”
Son nom l’indique, le cœur s’y sent bien. Un endroit romantique pour prendre un café ou déjeuner dans sa cour aussi intime que populaire. J’apprécie la cuisine et l’ambiance à quelques pas de la fameuse rue des Martyrs.
“Café en terrasse”
« Respirer Paris, cela conserve l’âme » disait Victor Hugo. Un café en terrasse est le Luxe du parisien. Comme cela a pu me manquer lors de mes dernières escapades internationales. S’asseoir et regarder la rue en prenant un petit thé. Parler à des inconnus. Parmi mes terrasses préférées : La Palette sur la rue de Seine dans le 6ème, l’Entracte rue Auber dans le 9ème, le Cépage rue Caulaincourt dans le 18ème, le Bastringue sur les quais de Seine dans le 19ème, Chez Prune, rue Beaurepaire dans le 10ème, Chez Prosper avenue du Trône dans le 11ème etc.
“Le Château de Versailles”
C’est le lieu de naissance du secteur du Luxe sous Louis XIV. Vous y retrouverez le monogramme qui a inspiré Louis Vuitton sur le plafond de la chambre du roi, les talons rouges sur la grande peinture de Louis XIV qui ont, très certainement, inspiré les iconiques semelles rouge de Louboutin ou encore la célèbre étiquette rouge sous les semelles des anciennes Prada. Voici le lieu de la consécration de Paris comme la ville du raffinement par excellence.
“L’Opéra de Dalloyau”
La famille Dalloyau, boulangers des rois depuis le règne de Louis XIV jusqu’à la Révolution française, est à l’origine de la création de l’Opéra, pâtisserie gourmande au café et au chocolat. Une histoire et un savoir-faire artisanal vieux de 3 siècles à déguster.
“Vue sur la Rive Gauche”
La Seine sépare Paris et la réputation de la Rive Gauche inspire. Libérée, indépendante, intelligente et un peu rebelle, elle marche dans les rues du 7ème arrondissement en route vers la Grande Épicerie au du Bon Marché, premier grand magasin de l’histoire. Yves Saint Laurent rend hommage à cette parisienne en lui dédiant sa Marque de prêt-à-porter. La première qui porte le nom d’un couturier Haute Couture en démocratisant la mode à toutes les femmes indépendantes et fortes. Son nom : Saint Laurent, Rive Gauche.
“Musée Yves Saint Laurent Paris”
Prodige de la Haute Couture, il fut le plus jeune directeur artistique nommé à la tête de la maison Christian Dior, âgé de 21 ans. Yves Saint-Laurent œuvra à l’émancipation des femmes par le biais de ses créations comme nul autre couturier du XXème siècle. Le musée, anciennement fondation, reste un lieu de paix et d’inspirations. Je visite souvent, comme une seconde maison.
“Jardin des Plantes”
Dans le 5ème arrondissement, le Jardin des Plantes rayonnent. Une balade luxuriante et festive avec ses musées et ses stands de glaces et de gourmandises.
“Vue du ciel de l’Opéra Garnier, du boulevard Haussmann et du Sacré Cœur”
J’ai pris cette photo lors d’une visite au café Bleu Coupole du Printemps de la mode. Paris est aussi fantastique vue du ciel. Dans le quartier Haussmannien, les beautés architecturales foisonnent. Il est également possible de visiter le dernier étage des Galeries Lafayette pour admirer les toits de Paris.
“Bloody Mary” au “Ritz Paris”
On raconte que ce cocktail fut inventé par Hemingway dans le bar du premier hôtel de grand Luxe parisien de l’époque, le Ritz Paris. Il était le subterfuge pour éviter les scènes répétées de sa femme Mary, qui sentait son haleine imprégnée d’alcool à son retour. Le Bloody Mary est aujourd’hui le cocktail le plus bu dans les airs, en avion. Dans le bar Hemingway du Ritz Paris, le Bloody Mary reste une pure merveille.
“La Conciergerie”
Ancienne résidence des rois dès le IVème siècle, la Conciergerie fut également une prison lors de la Révolution française. Ce fut d’ailleurs la dernière demeure de Marie-Antoinette. Son architecture est poétique et offre à Paris ses lettres de noblesse.
“Musée d’Orsay”
Ancienne gare, le Musée d’Orsay est inauguré en 1986. En face du Louvre, il abrite des toiles d’exception telles que l’Autoportrait de Van Gogh et le Déjeuner sur l’herbe d’Edouard Manet. C’est un musée que j’ai découvert sur le tard et qui me surprend continuellement par ses propositions d’expositions pointues et démocratiques. Se balader sur le Pont des Arts avant !
“Les Halles”
Datant du XIIème siècle, Les Halles furent d’abord un immense marché puis la place des bouchers. Aujourd’hui, ses boutiques en font un quartier de commerce les plus importants de la ville. Parmi mes moments préférés : la terrasse du Costes Etienne Marcel et les pâtes à la boutargue de Presto Fresco.
“Marrons glacés”
Le met précieux et délicieux des fêtes de fin d’année. J’aime la légende qui raconte que le premier marron glacé vit le jour à la cour de Louis XIV. Il fut présenté au roi par le Chef français, François Pierre de la Varenne, qui fit cuire une châtaigne dans du sucre. La première fabrique de marrons glacés s’ouvrit fin du XIXème siècle en France.
“L’Opéra Garnier”
Mon monument préféré parisien. On l’appelle aussi le Palais Garnier. Le lieu où la magie de la musique et de l’art, sous toutes ces formes, opère. Je m’y rends une bonne vingtaine de fois l’an. A chaque visite, un nouveau détail m’apparaît. Tout m’apaise dans ce palais qu’on appelle aussi le temple d’Apollon, dieu du soleil et de la musique. Garnier l’a construit en gagnant un concours lancé par Napoléon III. Ce dernier ne verra jamais l’Opéra Garnier fini bien qu’il fut érigé pour lui en face du Louvre dans lequel il résidait. Le Palais Garnier, au style éclectique, est un symbole de l’émancipation de la parisienne. Les femmes ont accédé, durant l’entracte au grand foyer, lieu réservé aux hommes, dès la première représentation grâce notamment à la Reine d’Espagne et à ses accompagnatrices. Haut lieu de rencontres à la période de la Belle Époque, il fait les modes et les personnalités du moment. Le Festival de Cannes lui doit sa « montée des marches » tout comme tous les autres événements (Met Gala par exemple) qui s’en sont inspirés de loin ou de près. Il donna aussi naissance à l’expression « Il y a du monde au balcon. ». Et puis, il y là aussi la loge d’Eric, le fantôme de l’Opéra, star du Broadway Show le plus vu au monde, inspiré par le livre de Gaston Leroux. A visiter inexorablement.
“La Haute Joaillerie”
Fleuron des métiers d’art parisiens, la Haute Joaillerie voit le jour entre la rue de la Paix et la place Vendôme. Parmi les prouesses joaillières parisiennes, le serti 3 griffes, nommé serti invisible ou serti mystérieux (appellation de la maison Van Cleef & Arpels). La pierre précieuse semble voler et tenir toute seule sans l’aide de sa monture.
“La Fondation Louis Vuitton”
En 2014, à l’espace Louis Vuitton, succède la Fondation Louis Vuitton. Au cœur du Bois de Boulogne, dans le 16èmearrondissement de Paris, ce bijou architectural apporte un vent de fraicheur contemporain. La balade est audacieuse. Je vous recommande de profiter de cette visite pour vous rendre au Jardin d’Acclimatation, à quelques pas.
“La pataugeoire du Jardin d’Acclimatation”
J’aimais le Jardin d’Acclimatation enfant. Je le préfère adulte et maman. Je visite mes amies les chèvres. Je me balade dans le jardin Feng Shui au cœur du jardin d’acclimatation. Je profite des 42 manèges et attractions avec mon fils. Je savoure toujours de délicieux déjeuners : soupe de légumes et leurs superbes salades de lentilles avec œuf poché ! Le Jardin d’Acclimatation a vu le jour en 1860 sous le règne de Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie. Pour moi, le lieu le plus fantastique pour les enfants à tout moment de l’année.
“Le Louvre”
La merveilleuse résidence des rois de France dans Paris, édifiée au XIIème siècle qui deviendra musée après la Révolution française. Ce que je préfère y faire ? Me balader dans la cour, m’asseoir au café Marly et savourer un verre de rosé en regardant la Pyramide du Louvre et enfin visiter le musée en nocturne, juste pour l’effet du mystère. La Galerie d’Apollon avec les couronnes et pierres précieuses, la chambre du roi et les vestiges de l’Égypte Antique restent mes favoris absolus.
“La Joconde de Da Vinci” (Mona Lisa)
D’où que l’on se place, elle nous regarde. L’œuvre la plus célèbre du monde, créée par Leonard de Vinci, attire. Pour la voir dans le calme, profiter de la nuit blanche.
“Le Mur des Je t’aime”
Je n’ai pas d’excuses. En tant que parisienne, je suis amoureuse de l’amour. Même s’il me déplait de l’avouer. Voilà aussi sans doute la raison pour laquelle des centaines de personnes grimpent tout en haut de la capitale jusqu’à la place des Abbesses pour venir voir le mur des je t’aime en toutes les langues.
“La baguette”
Tradition, classique, seigle, bio, la baguette est là pour plaire à toutes et tous. Très souvent présente sur les tables des Parisiens, parfois même incontournable à chaque repas, la baguette croustille. On aime sa mie, on la préfère bien cuite ou plutôt blanche. La baguette née en 1900 serait inspirée du pain viennois arrivé à Paris en 1830. Le quartier de Montmartre est celui où loge le plus grand nombre de boulangers ayant remporté les prix des meilleures baguettes ! Ma baguette préférée du moment est celle des boulangeries Arnaud Delmontel, une ficelle brune et bio.
“Le marché de Noël aux Tuileries”
Tuileries, Abbesses, Caumartin, Hôtel de Ville, Notre-Dame, Saint-Michel, Auteuil, Alésia, Pavillon des Canaux, La Défense, Gare de l’Est, les marchés de Noël sont aussi nombreux que plaisants sur Paris pendant les fêtes de fin d’année. Ils démarrent en règle générale près d’un mois avant Noël et se terminent souvent le premier weekend de janvier. On y trouve les grands classiques : marrons chauds, guimauve, crêpes, vin chaud, cidre etc. des manèges pour les petits et grands enfants et plein de stands de cadeaux. Mon préféré est celui des Tuileries.
“Schiaparelli au MAD”
A la croisée du Jardin des Tuileries avec le Louvre, le Musée des Arts Décoratifs, que nous appelons le MAD depuis quelques temps, célèbre la mode et le Luxe sous toutes leurs coutures. Je me rappelle encore la première exposition sur l’art de la haute joaillerie en hommage à Van Cleef & Arpels en 2012. Des expositions autour de l’art, de la communication et du design aussi ludiques que joliment scénographiées. Schiaparelli est une créatrice Haute Couture du XXème siècle réputée pour son style surréaliste. Elle collabora avec Salvador Dali sur la Robe Homard, le chapeau soulier ou encore le confident Rose Shocking.
“Le Château de Vincennes”
Le Château de Vincennes est d’abord un pavillon de chasse commandé par Louis VII puis il deviendra château aux alentours du XVe siècle. Louis XIII y a passé sa jeunesse et Louis XIV l’a régulièrement fréquenté alors que Versailles était en construction. Sade, Diderot et Mirabeau y furent enfermés pendant le siècle des lumières. J’adore visiter ce château au style médiéval. Il est accessible et offre un voyage dépaysant dans le temps.
“Soupe à l’oignon”
Française et intemporelle, c’est un de mes péchés les plus mignons. La soupe à l’oignon est d’origine française et qu’elle soit gratinée ou non, elle séduit tout le monde. C’est un plat qui fut reconnu pour sa simplicité et sa popularité jusqu’à ce qu’il fasse fureur à Versailles sous Louis XV.
“Passage des Panoramas”
Avant que le Baron Haussmann réaménage Paris, avant que les égouts permettent à la ville de ne plus jeter les déchets par la fenêtre, personne ne prenait plaisir à marcher dans les rues de Paris. Le Passage des Panoramas fut créé vers le début du XIXème siècles, tout comme une centaine de passages couverts qui avaient pour but de réunir les Parisiens dans des lieux de vie élégants et riches de boutiques et de restaurants. De ces passages couverts, ne subsistent qu’une petite vingtaine de nos jours. Ils font la richesse du patrimoine de la ville et se visitent avec plaisir. Pensé par deux américains, le Passage des Panoramas fait partie de ces anciennes splendeurs et proposait aux passants boutiques de prestige et trompe l’œil à admirer dans ses deux rotondes.
“Le Paris gris et les Impressionnistes”
A la demande de Napoléon III, Haussmann change Paris. Des trottoirs faits de grosses pierres grises, des immeubles de style Haussmannien, avec des balcons filants à certains étages et avec toits gris ou vert-de-gris. Paris, embellie et assainie, devient si romantique que les balades se multiplient dans la ville que l’on découvre toujours et seulement à pied. Elle sera l’obsession de bien des courants artistiques dont le plus connus est l’impressionnisme. Le Paris gris est né.
“Tea Time au Meurice”
L’Hôtel Le Meurice fait rêver. J’aime entendre les histoires que les murs peuvent raconter. Le mariage de Picasso dans le lobby de l’hôtel avec Chanel et Cocteau comme témoin. Dali qui peignait dans sa chambre – si bien que le restaurant de l’hôtel se nomme le Dali. Et puis, il y a le fameux Tea Time au cours duquel on découvre et on déguste des jus de fruits frais, des petits sandwichs et pâtisseries du Chef Cedric Grollet dans un décor qui marie le style Louis XIV au surréalisme.
“Pomme Verte de Cedric Grollet”
Le Chef Grollet se montre tel qu’il est, simple jovial, créatif et joueur. L’idée surréaliste du trompe l’œil est aussi surprenante que succulente.
“Maison Souquet”
Ancienne maison close datant de 1905, au pied de Montmartre, la Maison Souquet est un joyau de l’hôtellerie parisienne discret et au service impeccable. Je fus ravie de découvrir le lieu en 2018, peu de temps après son ouverture. J’apprécie tout particulièrement le bar, son décor et le service.
“Flûte de Champagne”
La légende raconte que la première coupe de champage fut moulée à partir du sein de la marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, roi du libertinage. Le champagne reste un met très sensuel et si l’on utilise davantage les flutes de nos jours, d’origine anglaises et adoptées par Napoléon Ier, nous parlons toujours de coupe de champagne. Une élégance nostalgique. Personnellement, j’appréciais servir le champagne tant dans des coupes que des flutes et je laisse à chacun le plaisir de choisir son verre.
“Le Pont Alexandre III”
Les pubs de parfums des marques françaises ne connaissent que lui. Icône de l’architecture parisienne, il s’habille de ses moulures et ses luminaires emblématiques telle une princesse parée de ses plus beaux bijoux. Il fut inauguré à l’occasion de l’exposition universelle en 1900.
“Le parfum”
« Une femme sans parfum est une femme sans avenir » disait Chanel. Le parfum habilla la cour des rois de France et son usage s’intensifia sous Louis XIV à Versailles lors des festivités nombreuses. La parfumerie, la cosmétique, les perruques, la couture, la haute gastronomie, le champagne connurent un essor mondial. Le secteur du Luxe marchand naissait.
“La Seine”
“Fluctuat Nec Mergitur” – Battu par les flots il ne sombre pas. Que serait Paris sans la Seine ? Cette fidèle amie, qui permit à la célèbre rive gauche de révéler son caractère atypique, rassemble tant d’âmes heureuses lors des soirées arrosées d’été. La Seine dessine le paysage parisien avec noblesse et paisibilité.
Bientôt, d'autres promenades !
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