Cliquez ci-dessus pour écouter l’épisode du podcast 👆
Bienvenue dans Voices by DAY ROSE avec Audrey Kabla. Chaque semaine, nous rencontrerons un entrepreneur, un talent, pour parler de son parcours et VOUS inspirer.
-Quel est votre nom et le nom de votre entreprise ?
Z: Moi c’est Zaynab
N: Et moi c’est Nora. Nous sommes les cofondatrices de Flowher.
– Pouvez-vous nous dire ce que vous faites comme si vous parliez à un enfant de 5 ans ? Simple sans mots techniques. 🙂
Z: Du coup, Flowher, c’est une marque de maillot de bain menstruelle donc qui permet aux femmes de pouvoir mettre un maillot de bain en toute sécurité, pendant leurs règles.
N: Et tout au long du mois. Le maillot de bain est conçu pour être porté également hors période de règles, de façon à créer le maillot de bain un peu idéal pour tout l’été.
-Quand avez-vous su qu’être indépendant vous était destiné ?
N: Depuis à peu près va dire l’adolescence. Quand on a commencé à réfléchir à notre carrière toutes les deux, on on était plutôt penché sur l’idée de pouvoir un jour être nos propres patronnes. Entre temps, on a quand même eu nos débuts de carrières respectives. Et c’est vrai que la Covid et le confinement, ça a quand même beaucoup accéléré cette manière de réfléchir sur voilà. Est ce qu’on se lance? Est ce qu’on ne se lance pas? Est ce qu’on a l’âge pour le faire? Pas le faire? Donc c’est sûr que se lancer à deux, c’est quand même plus simple de faire ça.
Z: Et puis la prise de décision a été assez facile au vu de nos situations personnelles respectives. Et l’âge qu’on a, on n’a pas forcément de responsabilités, entre guillemets encore. Et du coup, on s’est dit que on pourrait assumer la responsabilité d’avoir une entreprise à cet âge là.
-Pourriez vous nous parler de l’aspect sustainable de Flowher ?
Z: Il faut savoir que le développement durable et tout ce qui est environnemental et sustainability, c’est quelque chose qui est vraiment fort. C’est un aspect extrêmement important pour nous, pour Flower, parce que de un aujourd’hui il parait, ça parait inconcevable de créer une marque, notamment dans le prêt à porter qui n’est pas écoresponsable. On a plusieurs aspects au sein même de Flowher qui sont écoresponsables.
N: Donc déjà, premièrement, on a fait le choix de produire de maillots de bain avec un avec un tissu qui est recyclé dont il est fait à partir des déchets marins de la mer, principalement du plastique. C’est un tissu qui est italien. À côté de ça, on a. On a pris le soin de choisir du packaging qui était le plus écoresponsable possible. Donc au niveau du papier, on essaie de choisir du papier recyclé. Et on a aussi un packaging qui a été fait sur mesure pour le vêtement qui est mouillé. Donc c’est une petite pochette en coton certifié à côte qui est fabriqué par une ONG en Inde, qui est uniquement composée de femmes, donc qui participe à la réinsertion sociale des femmes là bas. Et le plus important, notre partie absorbante dans les maillots de bain. Elle a été aussi pensé pour être, elle, non nocive pour les femmes qui porteront les maillots de bain. Et on a deux couches de coton qui sont très fines, qui sont certifiées elles aussi écotaxes, donc non nocives.
Z: Et dans la globalité, on a aussi pris le parti d’avoir une production européenne, donc c’est ce n’est pas vraiment en lien avec les co-responsabilité, mais en tout cas ça fait partie de nos engagements éthique et social. Donc dans un atelier qui est spécialiste du maillot de bain depuis plus de 20 ans aujourd’hui et c’est un atelier qui est à taille humaine, qui paye ses employés de manière décente. On est allé voir l’atelier et puis tout se passe bien et c’était un parti pris pour nous de faire ça.
-Qu’est-ce que vous aimez le plus dans vos activités professionnelles quotidiennes ?
Z: Je pense que dans l’aspect, dans l’aspect général, en fait, ce qu’on aime le plus, c’est vraiment d’être indépendante en fait, de faire un peu comme on veut, à notre rythme et ce qu’on veut.
N: C’est vrai que ça peut être difficile pour certains de voir se cadrer, à se dire OK, vu qu’en fait, comme on est deux et qu’on a lancé la marque à deux et qu’on est toujours deux, pour l’instant, on a un peu toutes les casquettes. Donc c’est vrai que pour certains, ça pourrait paraître difficile de se dire aujourd’hui, on se met sur tel ou tel sujet, mais en soi, c’est hyper enrichissant parce que clairement on touche à tout, on fait tout et c’est sûr qu’il y a des sujets qui nous passionnent plus que d’autres, comme tout ce qui est création.
-Comment prenez-vous soin de vous et de votre vie privée ?
N: c’est un sujet un peu compliqué parce que dans la vie perso, on est amis, dans la vie pro, on est collègues, donc les deux se chevauchent forcément a un moment donné dans la au quotidien. Après, c’est vrai qu’on essaie quand même de se mettre des limites pour pas pour pas tomber dans le dans trop de travail. Mais c’est vrai qu’il ne faut pas non plus se mentir à soi même être entrepreneur, c’est quand même penser à son bébé tout le temps, même le week end, surtout. On n’a pas d’employé, donc. Et même, je pense que si un jour on a des employés, je pense que ça ne s’arrêtera jamais. Clairement, on rêve, on se réveillera avec Flowher.
Z: Quand on a vu qu’on est nos propres patronnes, entre guillemets, on a cette flexibilité qu’on ne pourrait pas forcément avoir si on n’avait pas été entrepreneur. C’est à dire que s’il y en a une qui est un petit peu plus fatiguée que l’autre, eh bien on décale le rendez vous du matin à une demi heure. Et puis, ce n’est pas grave. Je pense que la flexibilité dans le perso c’est très, c’est hyper important.
-Quelle est votre prochaine destination de voyage ? Et pourquoi?
N: Alors justement, en lien avec la dernière question, on part dans quelques semaines, justement en week end prolongé à Amsterdam tous les deux, justement parce qu’on a vécu des semaines assez intenses, stressantes. On a travaillé pas mal de week end les uns sur les autres, donc on s’est octroyé un petit week end de break. Mais on sera pas vraiment en break parce qu’on sera toujours sur les mails au chaos, etc Mais ça sera un demi break pour nous.
Z: Et potentiellement on discutait du fait de pouvoir partir un petit peu loin. Pas l’été du coup, vu que l’été sera notre notre moments de boom. Mais un petit peu plus tard, en septembre octobre, pourquoi pas on Asie? Pourquoi pas à Bali? Pour pouvoir souffler un peu aussi et créer du contenu pour pour Flowher, donc allier le perso et le pro.
-Enfin où peut-on vous trouver et découvrir vos produits et services ? (Site Internet, réseau social ou adresse physique)
Z: vous pouvez nous retrouver sur notre site eCommerce Flowher Swimwear et également sur Instagram. On est assez actifs !
N: Donc pour l’instant nous sommes uniquement uniquement présents sur le i shop, pas encore en physique, mais sait on jamais, peut être dans un futur proche, on espère.
