Jalousie.
Envie.
Lumière obstruée.
Comme si l’autre pouvait être l’éclipse de ton bonheur.
N’en as-tu pas assez de te victimiser ?
De croire que tu ne peux pas briller parce que l’autre est trop accompli ?
Dans cette histoire, l’autre, c’est moi.
Et tout semble indiquer que, pour avancer, il faudrait me ranger dans un placard.
Je dis tout haut ce dont j’ai besoin.
Je coupe parfois la parole, mais jamais l’herbe sous le pied.
Je vis ma vie. J’avance. Je n’abandonne pas. Avec résilience.
Je te croyais de mon côté.
Sans doute l’as-tu été, un temps, avant cet été.
Mais bien souvent, dans tes conseils, tu m’éloignais : des autres, du bien-être.
Je ne t’ai pas toujours écouté. Heureusement.
Puis vint ce jour où deux bretelles de deux robes ont cédé.
Et ce jour encore, où j’ai enfin compris.
Les raisons de ce découragement, de cette volonté de me garder loin, non incluse, reclus.
Je brille trop pour toi.
Je prends trop de place.
De ta place.
Recroquevillée
dans mon tiroir fermé à double tour, j’ai cessé d’être pleinement moi.
Pour arrêter de briller.
J’ai réduit mon éclat.
Inconsciemment, je croyais te céder de l’espace.
Un espace que tu ne pourras jamais remplir, car il n’est pas le tien, mais bien le mien.
Le tien est tout aussi vaste, large et lumineux.
Il est temps que tu le regardes, et que tu l’occupes, tel que toi tu es.
Le lien est rompu.
Doublement.
Les robes à donner.
Même réparer sur nous, elles n’iront plus.